mardi, janvier 19, 2010

Driving in Rio - Pt 01



Nous avons loué une voiture le semaine dernière pour aller dans Rio et les villes avoisinantes. J´ai découvert pourquoi tous les guides étrangers dissent que Rio est compliqué en voiture… ils ont pas menti, ils auraient même un peu adoucit la pilule. C´est amusant parce que ça commence toujours bien... enfin presque dans notre cas. Disons que les premiers 50km on bien commencé. Je récupère mes parents à l´aéroport tout fier, première fois qu´ils viennent et sont pris en charge par nous 2. On va directement à la location de voiture que j´avais faite pendant la semaine. Même là c´était pas simple simple. Tu fais une résa, de la voiture que tu veux. Tu te rends compte que le site où tu l´as fait est un intermédiaire et qu´ils ont commencé la résa 2 jours après que tu l´ai fais et il y a pas ta voiture...Donc leur système n´est pas fait pour économiser les nerfs mais les brésiliens ont cela d´être toujours conciliants donc ça compense. Bref, j´ai pas eu beaucoup de problèmes pour louer la voiture, juste une ou deux petite frayeur... toute petite. Moi en bon européen je prends un GPS et en tout bon brésiliens qu´ils sont, me le fournissent (halleluya!!). Premier hic est quand je prends la voiture, passage obligé par les remplissages de paperasse (et il y en a, c´est pas les US ou c´est pas tout juste si tu insites pas pour remplir un bout de post it) car ils ignorent la superbe traduction certifiée de mon permis de conduire que j´exhibait avec une grande fierté, première fois que je faisais les choses dans les règle, en fait juste le permis suffisait, moi je me sens frustré comme un écolier qui sort une super blague devant la fille qu´il veux embrasser (sur la joue quand même voyons!!! on est où là alors!!) et qu´elle n´a même pas écouté. Bref, continuons: je veux payer et là me faut l´indispensable passeport (même pas la carte d´identité, a bah! non madame voyons, étrangers rime avec passeport...). Mon passeport était chez la police fédérale en probation de visa, donc pas de passeport. Pas de passeport pas de voiture, ça commence bien. Donc on essaie avec ma femme et on voit que son permis de conduire est périmé depuis 3 semaines (et oui au Brésil ils renouvellent, et c´est un procédé laborieux que peux être un jour si vous êtes sympa je vous raconterais, c´est cocasse aussi). En dernier recours mon beau père (compagnon de ma mère, NDLR)propose le siens, il est accepté, même si non traduit. Visiblement ils s´en carrent à mon grand regret, moi et mes poussées d´organisation germaniques sommes bien déçus. Hic number 2, la carte qu´il montre n´a pas le même nom mais celui de ma mère... c´est à se moment là que l´on s´est rendu compte que la guichetière n´avait pas senti l´amour depuis longtemps, vu le regards XXXXtrèment réprobateur et le ton de voie vraiment exaspéré de voir à quel les étrangers sont désorganisé (mais où va-t-on!?!?!). Après avoir sortit le 4e permis de conduire (on est 4), tout est enfin accepté et nous pouvons aller à la voiture, après triple explication sur les clauses du contrat... si les loueurs de voitures étaient du bondex je serais protégé pour l´hiver entier... celui de 2012!! En faisant un compte cela ferait plus ou moins ceci:
T=0: Arrivée des parents
T=20min: début des démarches de location
T=60min: prise des clés (on a pas encore vu la voiture!!)
Donc on y va, on est heureux, il est pas trop tard encore c´est bon!! La voiture est jolie c´est plutot sympa, bon coffre tout rentre, on fait les tests pour voir si tout marche et avant de partir on remonte les vitre qui était baissées et on .... à non, elle remonte pas la vitre du passager là. Heureusement j´ai juste un 100m sprint à faire pour rattraper le loueur qui était près à rentrer chez lui (c´est un homme qui nous a conduit, on a supposé que la guichetière n´était pas en condition de se lever) et nous l´informons de la mésaventure
T=90min: arrivée de la deuxième voiture
On prends les valises de la première voiture dans lequel tout rentrait, pour les mettre dans la deuxième voiture, mais ça ne rentre pas...
T=120min prise de la troisième voiture (la seule du parking à 22h)
On a de la chance dans notre malheur, elle est 2 classes au dessus et on ne paye pas la différence, courtoisie de la location qui n´ même pas oscillé un sourcil. Quand je vous disais que les brésiliens sont conciliants.
T=150min On peux enfin partir
Ça y es, on est partit, A/C qui ronfle, le moteur aussi. On passe la fameuse ligne rouge (voir blog Amérique su Sud) et on sort pour la destination estivale du carioca: Búzios, ville découverte par Brigitte Bardot dans les années 50 et maintenant ressemblant à St Trop...vraiment joli donc.
Mais voilà que monsieur GPS (madame plutôt, pas de machisme mais le GPS avait une voie féminine... qui c´est avéré, d´avis général´très pénible)décide de montrer sa connaissance des routes de 1955 en nous faisant passer par des routes qui:
- N´étaient pas bitûmées
- Donnaient sur la forêt (ou sur une falaise)
- Nous a promené par toutes les zones les moins marrantes de la régions
Bref on était pas fiers parce que si c´est pas si grave de se perdre en France ça l´est un peu plus au Brésil parce que les favelas sont un peu partout...
T=300min On arrive à Buzios... en nage un peu fatigué mais surtout content de n´avoir croisé personne de spécial et une vraie envie de tenter un crashtest-waterproofing troubleshooting sur madame GPS (qui continuait de nous demander de faire demi-tours quand on était dans le parking de l´hotel...visiblement elle nous voyait 50km hors de la zone... un délice).

End of Part One

(J+1) Yesterday I bought an apartment


J´ai décidé de mesurer avec votre aide le temps qu´il faut pour acheter un appartement dans ce pays...
C´est pas si simple. En tant que français on est habitué à la paperasse, au banques qui on toujours des règles qui sont drôles quand elles s´appliquent sur notre pire ennemis, aux papiers qui ont été perdu par cette même banque et que si vous êtes pas content vous pouvez aller voir la concurrence...et autres petits imprévus.
Bref c´était hiers, 18 janvier 2010, j´ai signé le contrat qui me lie avec le propriétaire pour lui acheter l´appartement. Maintenant que je suis un homme marié j´ai un visa permanen (enfin, j´ai le papier, dans 8 mois s´ils sont contents j´aurais le visa) et donc un compte en banque et donc je peux acheter facilement. Sinon tu dois avoir le cash nécessaire car en France on ne fait pas de prêts sans avoir une reference sur le sol hexagonal… tu te demande plus pourquoi les banques françaises ont tenu le coup... elles filent queudal donc elles ont plein d´argent encore (pas folles!!). Faire un virement en France pour une banque étrangère est un exercice de style, un vrai tour de table à la Garcimore. Ils vont jusqu´à fairte appel à des organismes extérieurs pour ça, de vrais peureux.
Bref, le post sera court mais bon (raaaahhh!!!) car ce n´est que l´achat, je vais faire un suivit au jour et voir quand on emménage.

South America - Amérique du Sud

Because I realized several anonymous persons wrote me in a google translate English, I realized they might also have tried to translate my text… in English or others. It truly is courageous for them to rely on that www translator. So I will translate this post just for the sake of the exercise. Take a deep breath, fasten seatbelt, off we go!!!!
New continent, new faces, new function (same ol´ job though), new-everything (almost). Coming from the African chaos with it´s socio politic hell kitchen I am now arriving to another hell kitchen, bigger and better organize, with an easier-to-predict violence. Favelas (name for shanty towns) from Brasil are worldwide famous. One can think it´s everywhere, all cities hence violence is omniscient. It is obviously a preconception as it all depends on where the trash city is from the city, how it is organized etc etc..After 3 years in Salvador (rotations Salvador-Soyo… yes Sir!!!!), I never saw violence like the one they show on the news worldwide: choppers are pouring like rain water, dengue´s mosquito are organizing ammunition transports for drug cartels!!! People say they saw some transporting pliers that could well be the ones responsible for the blackout in Brasil last week (in December 2009)!!! No it ain´t reaaaally like that. There is violence yes, just like in NYC, Chicago, LA, London, Paris. Rio has a particularity, first it is an industrial city of 14 millions inhabitants hence there is a strong inequality of treatment bringing animosity. Second is the principal problem of Rio, favelas are situated on the hills surrounding the city (not all but quite a few) so it is easy to walk down the hill of the favelas and attack Copacabana´s tourist lazying around belly and wallet out!!! Salvador is quite different for instance: Favelas are far far away (like in Shreck) 30 min of bus (and what bus!!!). So if you want to do your criminal business downtown you have to support 30 min of bus under the heat with your automatic shotgun on your laps. The lady –next-to-you with the groceries of the day and her dog peeing on you sandals (damn!!! I don’t have sandals!!!). Violence in Brasil is hence much more zonal than we can think.
Another fun fact is that pre conceived ideas are not just for Europeans watching the news and by watching the chopper going down on North District (2h bus from downtown and the beach, like Heathrow for London) run to cancel their holidays of the year in Brasil cos “my goodness South America is too dangerous, I´ll do Kenya, at least people there don’t have anti aerial weapons in their wardrobes (damn, I thought I had my umbrella… I shot the chopper… what an idiot). Even in Brasil there are this type of preconceived ideas of other places in Brasil (it aint like Switzerland on a train trip, you sneeze and you´ve past the country, Brasil is biiiiiiiiig). Living in Rio when the chopper incident happened (I heard of it like everybody, through the news), I received phone calls from family in Salvador asking me if the chopper fell on my head (4 miles long that chopper… got 14 million people while falling). My sweet wasn´t there yet and she was very worried, so I explained her that it was all good. She seemed surprised thinking the whole city was in a state of alert, curfew with heavy duty army vehicles in town (think of Rio city center like NYC downtown, that´s where I work). I ensured her about a 100 times that civil war was not to be declared and nobody really saw that accident. Truth is, out of the people living in that particular place of the North District, nobody heard of the event before the news related it. All this to say that for the whole of Brasil, Rio is a city armed in permanent state of war where you drive around in armored vehicles and you go by your sandwich running with a life vest.
Preconceived ideas are unfortunately quick to happen and hard to make disappear.